Les Fonds d’actionnariat salarié EDF passent à l’action !

Les Conseils de Surveillance des 2 fonds d’actionnariat salarié du groupe EDF se sont réunis le 19 janvier 2022 en urgence, afin d’examiner tous les moyens d’actions permettant de contester la décision inique de l’Etat, imposant à EDF de vendre à perte 20 TWh à ses concurrents.

Après avoir auditionné des membres du COMEX et de la Direction du groupe EDF, et face à la spoliation des actionnaires minoritaires d’EDF, dont de nombreux salariés et anciens salariés du Groupe, les membres élus des Conseils de Surveillance, dont Hervé Chefdeville élu Energie en actions, ont décidé d’engager tous les moyens de recours, dès que cette politique sera traduite en décision exécutoire, afin de défendre l’intérêt social de l’entreprise et les intérêts des actionnaires salariés et anciens salariés.

Les membres élus des Conseils de Surveillance des Fonds Actions EDF et EDF ORS parrainés par : Alliance Association EAS-CFE-CGC-UNSA / CFDT / CGT / Association Energie en Actions / FO

> consulter le communiqué Les Fonds d’actionnariat salarié EDF passent à l’action !

16/1/22 Energie en actions écrit au Président d'EDF

En complément du courrier adressé le 14/1/2022 au Ministre de l'Economie lui demandant de bien vouloir revenir sur sa décision, annoncée le 13/1/22 d'obliger EDF à vendre à perte 20 TWh aux fournisseurs alternatifs, ou à défaut de compenser intégralement EDF de cet impact (évalué à environ 8 Milliards d'euros sur 2022)

Energie en actions a adressé le 16/1/2022 un courrier à Jean-Bernard LEVY, PDG d'EDF, pour souligner :

  • qu'elle est est scandalisée par la décision annoncée le 13 janvier par Le Ministre de l’Economie,
  • sa surprise de la quasi-absence de réaction d’EDF,
  • que l’entreprise donne l’impression de se limiter à suivre les positions gouvernementales, sans aucune anticipation ni propositions alternatives
  • son interrogation sur une situation s’assimilant à une « gestion de fait », dans laquelle l’actionnaire principal abuse de sa majorité,
  • le fort mécontentement actuel de nombreux salariés du Groupe, qui sont restés mobilisés pendant la crise sanitaire, et se sentent aujourd’hui
    méprisés par les décisions gouvernementales.

> consultez le courrier adressé au Président d'EDF

Energie en actions conteste la décision du Ministre de l'Economie

Energie en actions a adressé un courrier recommandé au Ministre de l'Economie lui demandant de bien vouloir revenir sur sa décision, annoncée le 13/1/22 d'obliger EDF à vendre à perte 20 TWh aux fournisseurs alternatifs, ou à défaut de compenser intégralement EDF de cet impact (évalué à environ 8 Milliards d'euros sur 2022).

A défaut de réponse positive, l’association Energie en actions examine toutes les voies de droit visant à défendre l’intérêt social d’EDF et les intérêts des actionnaires salariés et anciens salariés du groupe EDF.

> Consulter la Lettre d'Energie en actions adressée à Bruno Lemaire, Ministre de l'Economie

Bureau extraordinaire 17/1/2022 des Conseils de surveillance FCPE Actions EDF

A la demande de la Présidente, et avec le soutien de l'élu Energie en actions, les Bureaux des Conseils de surveillance des fonds d'actionnariat salarié du groupe EDF sont convoqués en urgence le lundi 17 janvier, pour décider de l’ordre du jour d’une réunion extraordinaire des Conseils de surveillance, afin d'examiner la décision unilatérale prise le 13/01 par l'Etat, obligeant EDF à vendre 20 TWh supplémentaires à prix réduit à ses concurrents, pour le faire passer de 100 à 120 TWh, avec un impact pour EDF évalué entre 7,7 et 8,4 milliards d'euros.

De son côté, le bureau de l'association Energie en actions va examiner différentes actions visant à défendre les intérêts des actionnaires salariés d'EDF.

Pour en savoir plus sur la décision prise par le Ministère de l'Economie, consultez :

- le communiqué de presse publié le 13/1/22 par le Ministère

- le communiqué de presse publié le 13/1/22 par EDF

 

Financement nouveau nucléaire et cadre européen

Comme souligné dans la note d'informations de décembre 2021 d'Energie en actions, la question du financement de la relance du programme nucléaire en France est essentielle, avec :

  • l’évolution de la «taxonomie verte européenne », avec la proposition qui vient d'être faite de considérer les investissements dans le nucléaire, comme dans les centrales au gaz, considérés comme favorisant la transition énergétique, et donc éligibles à des financements à ce titre,
  • la nécessité de dispositifs de garanties apportées par l’Etat (à l'exemple des "contrats pour différence" conclus en Grande Bretagne) à une entreprise EDF restant intégrée et cotée en Bourse, pour développer de nouveaux réacteurs, le cas échéant avec des partenaires.

Or, autant la proposition que vient de faire la Commission Européenne sur la taxonomie va dans le bon sens, même si la limitation dans le temps pour le nucléaire n'a aucune justification, autant le projet de directive publié par la DG Concurrence qui établit de nouvelles règles d’attributions des aides d’Etat pour les énergies bas carbone est inacceptable en venant ajouter des obstacles majeurs à l’avenir du nucléaire en interdisant les « contrats pour différence» pour cette source d’énergie, pourtant acceptée pour l’EPR d’Hinkley Point, tout en les autorisant pour un gaz naturel carboné.

L'association Energie en actions s'associe donc pleinement au courrier adressé le 10 janvier par le Président de l'Association de Défense du Patrimoine Nucléaire et du Climat au Premier Ministre sur ces 2 sujets.

 

Pour pouvoir relancer le nucléaire en France, un cadre permettant d’en assurer le financement est nécessaire

Annoncée par Emmanuel Macron, la construction de six nouveaux réacteurs pressurisés européens (EPR) en France n’est pas encore formellement confirmée.

L'engagement de la construction de nouveaux réacteurs nécessite tout d’abord une reconnaissance du nucléaire dans la taxonomie européenne, mais aussi des mesures de soutien de l’Etat français avec 2 grandes options possibles :

  • Une option purement étatique avec un financement entièrement public, conduisant inéluctablement à une entité nucléaire renationalisée. L'association Energie en actions, d'actionnaires salariés du groupe EDF, est opposée à une telle évolution, pour les mêmes raisons qui avaient conduit à s'opposer au projet "Hercule", qui conduirait à la désintégration d’EDF et à des désoptimisations,
  • Une option « à l’anglaise » de dispositifs de garanties apportées par l’Etat à une entreprise non totalement publique, EDF restant intégrée et cotée en Bourse, pouvant développer de nouveaux réacteurs avec des partenaires (exemple anglais pour HPC et Sizewell, et exemple des participations d’électriciens apportées à la réalisation de certains réacteurs français dans les années 1980) qu'Energie en actions privilège et qui suppose la levée d’un certain nombre de contraintes qui brident aujourd’hui EDF :
    • Loi Nome et notamment l’Arenh,
    • Le cadre actuel de tarifs réglementés construit par empilement dans une approche « contestable par concurrents », qui conduisent actuellement à répercuter sur les consommateurs particuliers la hausse des prix de marchés quand ils sont supérieurs au niveau de prix de l’Arenh, en empêchant EDF (qui n’est pas acteur dominant dans une vision de marché européen de l'électricité) de pratiquer une politique de prix prenant en compte ses coûts de production.

2021-11 Lettre PNC France à Emmanuel Macron

L'annonce par le Président Macron le 9 novembre de la décision d'engager la construction de nouveaux réacteurs est évidemment une bonne nouvelle.

La publication le 23 mars dernier par le Haut Commissariat au Plan de la note "Electricité : le devoir de vérité" et l'action conduite ces derniers mois par diverses associations, comme Patrimoine Nucléaire Climat-France, Sauvons le Climat et aussi Energie en actions, ont pu contribuer à cette évolution et à la prise de conscience -dans le contexte de la COP26- que le nucléaire est une source d'énergie indispensable

Pour autant, pour que cette annonce se concrétise, bien des précisions doivent être apportées.

C'est pourquoi, Energie en actions apporte son soutien au courrier que vient d'adresser Bernard Accoyer, en tant que Président de Patrimoine Nucléaire Climat-France, au Président de la République.

> Consulter ce courrier

Futurs énergétiques 2050 - étude RTE

RTE a réalisé une étude sérieuse et très fournie en proposant 6 scénarios pour 2050.

La conclusion est sans appel: le nucléaire est l’énergie qui émet le moins de CO2, qui coûte le moins cher et qui nécessite le moins d’extensions des réseaux et qui conduit à la moindre artificialisation des sols.

Comme le souligne Sauvons le climat, RTE revient enfin à la raison s'agissant des prévisions de consommation d'électricité, mais il faut aller plus loin.
Pendant des années, les projections sur les besoins du futur ont été marquées par un déni des réalités, sous l'influence d'écologistes dogmatiques comme ceux de NegaWattet. On arrête enfin de nier la nécessité de faire face à un développement massif des usages de l'électricité pour réduire les émissions de CO2.

Il est donc urgent d’aller jusqu’au bout des études en envisageant des consommations qui dépassent les 750 TWh, limite haute des hypothèses de RTE.

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Les salariés actionnaires sont en droit de recevoir une quote-part raisonnable du résultat net

Au titre de leur épargne investie en actions EDF, Energie en actions soutient que les actionnaires salariés et anciens salariés sont en droit de recevoir annuellement une quote-part raisonnable du résultat net d'EDF sous forme de dividende, avec option paiement en actions.

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Compensation manque à gagner lié à la fermeture de Fessenheim

L'association Energie en actions avait, à l'occasion de l'AG EDF du 6 mai 2021, posé la question suivante : "S’agissant de la part variable de la compensation liée à la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, le manque à gagner au titre de l’année 2020 a-t-il été évalué, et si oui quel est son montant et quand devrait-il être indemnisé par l’Etat ? Avez-vous une estimation du manque à gagner sur l’année 2021 ?"

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Energie en actions et le projet Hercule

Position et propositions d'Energie en actions, sur le projet de réorganisation d'EDF, que le gouvernement ne veut plus appeler "Hercule"

L'association Energie en actions partage les constats sur la situation actuelle du groupe EDF et les critiques sur le dispositif d'Arenh, mais est en désaccord avec la proposition d'une nouvelle régulation du nucléaire français, et sa conséquence directe en terme de réorganisation d'EDF.

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Anniversaire s

8 avril 2021 : alors que l’on célébre ce jour les 75 ans de la création d’EDF (mais aussi de GDF), il convient tout d'abord de saluer les succès et l’engagement des femmes et des hommes qui les ont faites et en ont accompagné les évolutions.

A Energie en actions, nous sommes particulièrement fiers de cette histoire et de la formidable adaptation d'EDF, au service de la reconstruction de la France, puis de son indépendance énergétique et d’un avenir énergétique neutre en carbone.

Ce qui a construit ces succès, et en particulier la vision intégrée du groupe EDF, doit éclairer les débats actuels et guider les transformations nécessaires, pour qu'il  demeure un acteur majeur du paysage énergétique européen.

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Haut Commissariat au Plan : électricité - le devoir de lucidité

Electricité le devoir de lucidité

L'association Energie en actions, d'actionnaires salariés et anciens salariés du groupe EDF, se félicite de la note publiée le 23 mars avec le Haut Commissariat au Plan "Electricité : le devoir de lucidité", qui devrait permettre de lancer un large débat sur les choix nécessaires d'investissement pour permettre de développer les usages d'une électricité le plus neutre en carbone.

Pour mémoire, Energie en actions avait, en février 2017, synthétisé en 5 pages sa contribution à une nouvelle politique énergétique et environnementale.

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Elections 2021 des représentants des porteurs de parts au conseil de surveillance des FCPE d'actionnariat salarié EDF

Du 1er juin 2021 à 8h00 au 15 juin à 10h, participez aux élections pour désigner les représentants des porteurs de parts au sein du conseil de surveillance du FCPE « ACTIONS EDF » et/ou du conseil de surveillance du FCPE « EDF ORS » du Plan d'Epargne Groupe EDF.

L'association Energie en actions, d'actionnaires salariés du groupe EDF, sera présente à cette élection.

Lire la suite : Elections 2021 des représentants des porteurs de parts au conseil de surveillance des FCPE...

Projet Hercule - plan B : Energie en actions formule des propositions

Comme de nombreuses parties prenantes, l'association Energie en actions d'actionnaires salariés du groupe EDF s'oppose au projet dénommé Hercule, en cours de discussion avec la Commission Européenne, car nous considérons qu’il ne répond pas aux enjeux actuels.

Dans une déclaration du 4 février devant les Commissions des Affaires économiques et du Développement Durable de l’Assemblée Nationale, la Ministre de la Transition écologique a indiqué : « Si on ne trouve pas d’accord avec la Commission Européenne, … il va falloir trouver un plan B et le plan B n’est pas si évident que cela à trouver».

Dans une lettre à la Ministre, Energie en actions fait part de plusieurs propositions susceptibles de sortir de l’impasse actuelle.

Lire la suite : Projet Hercule - plan B : Energie en actions formule des propositions

Construction : la nouvelle réglementation RE 2020 entrera en vigueur début 2022

RE Environnementale

Dans une Contribution à une Nouvelle Politique Energétique et Environnementale rédigée début 2017, l'association Energie en actions avait notamment souligné que dans notre pays 80% de l’énergie consommée l’est dans les énergies fossiles fortement carbonées, notamment dans les transports, le bâti existant et neuf et l’agriculture, et qu'il fallait prioritairement s’attaquer à ces secteurs.

S'agissant du bâti, Energie en actions demandait que la Réglementation thermique (RT2012) soit corrigéee de ses inconvénients (pas d’incitation à la
consommation d’énergie dé-carbonée en ne cherchant qu’à diminuer la consommation d’énergie primaire par m2 sans prise en compte des émissions de CO2).

Energie en actions se félicite d'avoir été entendu avec la nouvelle réglementation, dite RE 2020, même si on peut regretter que son application ai été reportée au 1er janvier 2022.

> En savoir plus sur la RE 2020, avec la communication des Ministres de février 2021

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Communiqués de presse et prises de position d'Energie en actions