Au titre de leur épargne investie en actions EDF, Energie en actions soutient que les actionnaires salariés et anciens salariés sont en droit de recevoir annuellement une quote-part raisonnable du résultat net d'EDF sous forme de dividende, avec option paiement en actions.

A la différence des représentants des organisations syndicales aux Conseils de surveillance des fonds d'actionnariat salarié du groupe EDF, qui ont plusieurs fois (dont encore à l'AG du 6 mai 2021) proposé qu'EDF ne verse pas de dividende, l'association Energie en actions :

- rappelle que ce ne sont pas les dividendes versés par EDF depuis 2005 qui ont fragilisé l’entreprise, mais le fait que l’Etat a demandé plusieurs années de suite que le dividende soit versé en espèces, alors que les cash flow étaient négatifs. Une proposition plus systématique, comme demandé à l’époque par Energie en actions, de l’option d’un paiement en actions nouvelles (avec le choix par l’Etat actionnaire de cette option) aurait permis à EDF de renforcer ses fonds propres, d’augmenter le nombre d’actions en circulation, et donc la liquidité du titre.

- a soutenu la mise en place par EDF d'un dividende majoré, qui récompense la détention dans la durée, dont les principaux bénéficiaires sont aujourd'hui les actionnaires salariés et anciens salariés à travers les actions qu'ils détiennent en direct (au nominatif pur ou admnistré) et les parts des fonds d'actionnariat salarié EDF,

- souligne que les détenteurs d'obligations émises par EDF (au titre du financement de la dette) perçoivent chaque année une rémunération (coupon à taux fixe), alors même qu'ils ne supportent pas le risque de variation du cours de l'obligation (si obligation acquise lors de son émission et jusqu'à son échéance),

- a plusieurs fois, à la différence des organisations syndicales, contesté l'important recours par EDF à des obligations hybrides (plus de 10 milliards d'euros), compte tenu du taux élevé de leur coupon (près de 5% pour les premières émises)

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