Acompte 0,57 € sur dividende exercice 2014

Le Conseil d’administration d’EDF, réuni le 10/12/14, sous la Présidence de Jean-Bernard Lévy, Président-Directeur Général du groupe EDF, a décidé de verser un acompte sur dividende en numéraire de 0,57€ par action au titre de l’exercice 2014.

Cet acompte sera détaché le 15 décembre 2014 et mis en paiement le 17 décembre 2014.

> consulter le communiqué de presse d'EDF

Hausse tarifs électricité 1/11/14

En application de l'arrêté ministériel du 30 octobre 2014, les tarifs réglementés de vente de l'électricité évoluent le 1er novembre 2014.

Le mouvement mis en oeuvre par cet arrêté correspond à des évolutions en moyenne de :
+ 2,5% pour le tarif bleu résidentiel ;
– 0,7% pour le tarif bleu non résidentiel ;
+ 2,5% pour le tarif jaune ;
+ 3,7% pour le tarif vert.

Dans son avis en date du 30/10/14 sur ce projet d’arrêté relatif aux tarifs réglementés de vente de l’électricité, la Commission de Régulation de l'Energie a notamment souligné que :

  • Pour l’ensemble des tarifs, les coûts comptables de fourniture hors rémunération exposés par EDF et analysés dans le cadre de son Rapport 2014 sont toujours couverts par le mouvement tarifaire envisagé, mais ce mouvement occasionne une diminution de la rémunération [des actifs] d’EDF de l’ordre d’un tiers.
  • S’agissant du rattrapage tarifaire au titre des années 2012 et 2013 :

Lire la suite : Hausse tarifs électricité 1/11/14

Avis réunion AG EDF nov-2014

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L'Assemblée générale extraordinaire des actionnaires d'EDF, au cours de laquelle aura lieu le renouvellement du Conseil d'Administration d'EDF (suivi d'un CA de nomination du Président), a été convoquée :

  • le 21 novembre 2014 à 14h30
  • à la Salle Pleyel, 252 Rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris.

L'Avis de réunion a été publié au BALO (Bulletin des Annonces Légales Obligatoires) du 17 octobre 2014.

Consultez cet avis de réunion qui présente notamment :

  • les projets de résolution approuvés par le Conseil d'Administration d'EDF
  • les modalités de participation à l'Assemblée Générale

 

Indexation du TURPE 4 au 1er août 2014

Les tarifs TURPE 4 HTA/BT sont établis par la Commission de régulation de l’énergie sur la base de prévisions d’inflation et de charges d’ERDF pour la période 2014-2017. Les revues annuelles successives permettent d’ajuster les tarifs, à la hausse ou à la baisse, afin de prendre en compte les écarts par rapport aux données initiales.

Au titre des résultats de l’année 2013, l’ajustement du 1er aout 2014 se traduira par une baisse de -1,3 % (délibération de la CRE du 4 juin 2014). Cet ajustement s’explique principalement par :

- une inflation 2013 limitée (0,7 %) ;

- des effets climatiques liés à une année très froide (en moyenne les températures ont été inférieures de 0,8°C aux normales) conduisant à une hausse des consommations d’électricité ;

- de meilleures performances opérationnelles, dans un cadre tarifaire propre à l’année 2013 ;

- une durée moyenne de coupure (67 min) supérieure à la cible fixée par la CRE (52 min) : l’année 2013 a été marquée par de très nombreux événements climatiques dont quatre d’importance majeure (épisodes de neige collante à l’Ouest et Sud-ouest ; des orages violents qui ont traversé la France d'Ouest en Est ; forte chute de neige collante dans le Sud-ouest, l'Est et le Massif Central ; la tempête Dirk).

Marcel Boiteux, grand' croix de la Légion d'Honneur

Boiteux Marcel

Par décret du Président de la République en date du 11 juillet 2014, pris sur le rapport du Premier ministre et visé pour son exécution par le grand chancelier de l’ordre national de la Légion d’honneur, ..., sont élevés pour prendre rang à compter de la date de réception dans leur dignité:

A la dignité de grand’croix

M. Boiteux (Marcel, Paul), président d’honneur de société industrielle, membre de l’Académie des sciences morales et politiques. Grand officier du 19 janvier 2007.

Analyse de passage de l'été 2014

Sur la base de la prévision de consommation établie par RTE et de la disponibilité de la production annoncée par les producteurs, l’analyse de RTE révèle que la France ne devrait pas manquer d’électricité durant l’ensemble de l’été 2014, y compris en cas d’épisode caniculaire.

La consommation électrique française devrait être stable durant l’été 2014 par rapport à l’été 2013, selon les études menées par RTE. La baisse prévisionnelle de la disponibilité du parc de production français, par rapport à l’été 2013, essentiellement liée aux opérations de maintenance, ne remettra pas en question l’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité. Parmi les moyens de production disponibles, le développement de l’éolien et du photovoltaïque conduit à une augmentation respective moyenne de la disponibilité de ces filières de 100 MW et 500 MW, par rapport à l’été 2013. La forte capacité de production d’Energie renouvelable (ENR) disponible cet été en Europe pourrait solliciter fortement les interconnexions françaises durant les creux de consommation de l’après-midi et de la nuit.

En cas d’épisode de canicule caractérisé par des températures supérieures de 7°C aux températures de référence pendant plusieurs jours, l’analyse de RTE indique qu’aucun  recours à un approvisionnement en provenance des pays voisins ne serait nécessaire pour cet été, le système électrique français conservant un potentiel d’exportation durant toute la période. Les investissements importants réalisés par RTE ces dernières années pour renforcer le réseau contribuent à augmenter le niveau de sécurité du système électrique français. Des conditions particulières (orages saisonniers, incendies,…) rendent toutefois possibles des coupures locales et exceptionnelles d’électricité.

> en savoir plus sur le site de RTE

Rapport annuel 2013 du médiateur national de l'énergie

mediateur energie

A l’occasion de la présentation le 3 juin 2014 à la presse de son rapport annuel pour 2013 et du bilan provisoire de la trêve hivernale de l’énergie, le médiateur national de l’énergie, Jean Gaubert, est revenu sur l’année écoulée pour les consommateurs d’énergie et tire la sonnette d’alarme sur les hausses, passées et à venir, des prix de l’énergie.

Pour l’avenir, le médiateur a esquissé les réformes qu'il juge utiles pour les consommateurs, en plus de son extension de compétence à l’ensemble des champs de la transition énergétique : accompagnement et encadrement renforcés des travaux de rénovation thermique, soutien à la réforme tarifaire de l’électricité et hausse une fois par an des prix de l’électricité, limitation des factures de rattrapage à un an en attendant les compteurs communicants, institution d’un chèque énergie pour toutes les énergies, alignement de la trêve hivernale de l’énergie sur la trêve locative pour tous, et mise en place d’un fournisseur de dernier recours…

> en savoir plus, en consultant le communiqué de presse

Quand la CGC contribue à la spéculation à la baisse du cours EDF - 27 mai 2014

L'organisation syndicale CFE-CGE Energie a publié le 27 mai en début d'après-midi un comuniqué de presse "L’Etat prêt à brader EDF aux Chinois et aux Qataris ?" : "La CFE-CGC dénonce la volonté de l’Etat de brader EDF sur les marchés financiers. Selon des sources concordantes, l’Etat s’apprête à céder 15 % du service public de l’électricité ..."

Cette communication a eu un impact immédiat sur le cours de l'action comme précisé dans une dépêche publiée sur le site du Figaro : "L'action EDF avait accentué ses pertes en début d'après-midi à la Bourse de Paris, à la suite des informations de la CGC. Le syndicat écrit dans un communiqué que "selon des sources concordantes, l'Etat s'apprête à céder 15% du service public de l'électricité" et il dénonce "la volonté de l'Etat de brader EDF sur les marchés financiers". A 14h30, le titre recule de 1,90% à 27,10 euros, contre un repli de 0,5% à la mi-journée. "Le titre accélère sa baisse car
apparemment la France va vendre 15% d'EDF", a commenté un vendeur actions en poste à Paris."

Le gouvernement a rapidement publié un communiqué de presse démentant cette information.

On peut s'interroger sur la pertinence du communiqué de presse diffusé par ce syndicat, pendant les horaires d'ouverture de la Bourse de Paris, notamment au regard des impacts sur le cours de l'action EDF.

On fera également remarquer à ce syndicat que l'Etat ne peut vendre aujourd'hui 15% du capital sans modifier la loi. En effet :

  • L'Etat français détient (que) 84,49% du capital d'EDF et la loi lui impose aujourd'hui une détention minimale de 70%,
  • toute cession par l'Etat lui impose de faire une Offre Réservée aux Salariés portant sur 15% du capital qu'il a cédé,
  • un petit calcul montre ainsi un plafond actuel de cession au marché par l'Etat de 13% !

Résultats élections 2014 représentants salariés au CA EDF

Les élections des représentants des salariés au Conseil d'Administration d'EDF se sont déroulées du 16 au 22 mai 2014.

La participation a accusé une baisse de près de 9% des votants au sein des différentes entreprises du groupe (EDF, ERDF, RTE, Electricité de Strasbourg, ES Energies, TIRU et Socodei) par rapport aux précédentes élections de 2009.

Les résultats sont marqués par des évolutions relativement significatives des votes au sein des 2 collèges (cadres / autres salariés), qui toutefois n'ont qu'un impact limité sur la répartition des 6 sièges attribués aux représentants des salariés :

  • la CGC conserve le siège de représentant des "cadres"
  • la CFDT conserve un siège
  • la CGT perd un siège au profit de FO, même si le score global de FO est quasiment inchangé)

On rappelera que les 6 administrateurs ainsi élus ne prendront leur fonction qu'en novembre 2014, à l'échéance du mandat de 5 ans des administrateurs actuels, et à la suite d'une Assemblée Générale Extraordinaire d'EDF au cours de laquelle 6 administrateurs, représentants des actionnaires, seront élus.

Resultats elections 2014 representants salaries au CA EDF

TURP ... itudes

La Commission de Régulation de l'Energie a publié sa délibération du 7 mai 2014 portant décision sur l'évolution au 1er août 2014 des tarifs d'utilisation d'un réseau public d'électricité dans le domaine de tension HTB.

Cette délibération précise que : "Compte tenu ... du contexte économique actuel et de l’exposition à la concurrence internationale de la plupart des entreprises exerçant une activité industrielle sensible au prix de l’électricité, et après avoir entendu le directeur de l’énergie, la CRE décide, à titre exceptionnel, d’octroyer un abattement de 50 % sur les factures pour la seule période du 1er août 2014 au 31 juillet 2015 aux sites des entreprises exerçant une activité industrielle raccordés directement ou en décompte, au 31 décembre 2013, à un réseau public d’électricité dans le domaine de tension HTB et vérifiant au moins l’une des deux conditions suivantes :
- le point de connexion du site concerné est caractérisé, au cours de la période du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2013, par une durée d’utilisation supérieure ou égale à 7 000 heures et une énergie soutirée excédant 10 GWh ;
- le site concerné appartient à une entreprise électro-intensive au sens du deuxième alinéa de l’article 238 bis HW du code général des impôts et sa consommation d’électricité est supérieure à 500 GWh au cours de la période du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2013.
La perte de recettes découlant de cet abattement sera mécaniquement compensée à RTE dans le cadre des évolutions tarifaires du 1er aout 2015 et 2016."

En pratique, le manque à gagner pour RTE sera donc répercuté à partir de l'année prochaine sur l'ensemble des consommateurs d'électricité raccordés au réseau.

Energie en actions ne peut que contester cette TURPitude, et cette décision du régulateur de l'énergie de distordre les coûts et d'introduire une discrimination en faveur des plus gros consommateurs d'énergie, dits "électro-intensifs".

On peut par ailleurs légitimement s'interroger sur la pertinence de baisser les prix aux plus gros consommateurs d'énergie, au regard des objectifs d'amélioration de :

  • l'efficacité énergétique,
  • la compétitivité de l'économie française.

Ce n'est pas parceque l'Allemagne a mis en oeuvre, dans le cas d'une transition énergétique extrêmement coûteuse, un certain nombre de dispositifs visant à en alléger le surcoût pour ses entreprises, que la France doit suivre un tel "mauvais" exemple !

> Pour en savoir plus, consultez le texte de la délibération